• Accueil
 
TV-Radio résultats de votre recherche
ID Notice 2328892.001
Titre propre L'armée secrète
Titre collection OAS, l'histoire interdite
Chaîne de diffusion France 5
Date de diffusion 29/06/2003
Jour dimanche
Numéro d'épisode 1
Nombre d'épisodes 2
Statut de diffusion Première diffusion
Heure de diffusion 16:08:29
Heure de fin de diffusion 17:01:54
Durée 00:53:25:00
Thématique Histoire
Genre Documentaire
Type de description Episode ou partie d'un programme
Générique REA,Margolin François ; AUTO,Benamou Georges Marc ; PAR,Susini Jean Jacques
Descripteurs Algérie ; France ; Paris ; Gaulle Charles de ; Guerre d'Algérie ; Algérie française ; politique intérieure ; massacre ; terrorisme ; répression ; armée de métier ; témoignage ; OAS-France ; FLN-Algérie
Chapeau Premier volet d'un documentaire en deux parties qui revient sur l'histoire de France entre 1961 et 1963 au cours de laquelle l'OAS a semé la terreur en France et en Algérie. Des images d'archives inédites et des témoignages rares jalonnent le film et dévoilent la complexité et l'hétérogeneité de cette organisation.
Résumé documentaire De nombreux témoins et acteurs de l'OAS témoignent dans ce documentaire :
- Jeannot SANCHEZ, ancien chef commando OAS, Oran.
- Henri LUJAN, ancien commando OAS, Oran.
- Pierre DUBITON, ancien commando OAS à 17 ans, Oran.
- Jean Jacques SUSINI, ancien chef politique de l'OAS.
- Pierre NORA, ancien professeur en métropole nommé à Oran en 1961, auteur de "les français en algérie".
- Gaby DELLAMONICA, ancien commando OAS et ancien pompier à Alger.
- Antoine MOLINA, ancien chef commando OAS, Oran
- Hilaire GERONIMO, ancien chef commando OAS, Oran
- Tassou GEORGEOPOULOS, ancien chef commando OAS, Oran
- Robert MARTEL et Georges WATIN, dirigeants de l'UFNA (Union Française Nord Africaine) groupe contre terroriste à Alger en 1956.
- Jo RIZZA, ancien électricien aux tramways d'Alger.
- Philippe CASTILLE ancien "contre terroriste", Alger.
- Georges FLEURY, écrivain, ancien militaire en Algérie.
- Armand BELVISI, ancien chef OAS en métropole.
- Jean Claude PEREZ, ancien dirigeant de l'OAS , Alger.
- Dominique SALAN, fille du général Salan, 15 ans en 1961.
- Jo RIZZA, ancien chef commando OAS, Alger.
- Doudou SLAMA,ancien chef commando OAS, Alger.
- Jean François GAVOURY, fils du commissaire principal d'Alger.
- Lucien BITTERLIN, ancien militant gauliste, envoyé à alger en 1961 et ancien chef des "barbouzes" anti OAS.
- Jean MORIN, délégué général du gouvernement (1960-1962).
- Pancho GONZALEZ, ancien dirigeant OAS, Oran
- Commissaire Jacques DELARUE ancien responsaboe de la lutte anti OAS.
Résumé producteur [Le Magazine de France 5 : N° 17]

Documentaire en deux parties L'Armée secrèteet La Terre brûlée, OAS, une histoire
interdite,de François Margolin et Georges-Marc Benamou, donne la parole aux anciens
membres de l'Organisation armée secrète (OAS) qui refusèrent l'indépendance de l'Algérie
et pratiquèrent une politique de terreur et d'attentat.

C'est un épisode douloureux de l'histoire de France au
XXe siècle. En 1961 naît l'OAS, réponse des partisans de
l'Algérie française au terrorisme du FLN et à la volonté du
général de Gaulle de négocier l'indépendance. Les membres
de l'OAS rencontrés par François Margolin et Georges-Marc
Benamou le reconnaissent en ouverture : ils ont tué, ils l'ont fait
par'devoir'et ne regrettent rien. Pendant plusieurs années,
l'OAS va mener une politique d'assassinats et d'attentats non
seulement envers des membres du FLN, mais aussi de
Français qui avaient fait le choix d'une Algérie indépendante.
De nombreux pieds-noirs d'Algérie refusaient l'évolution d'un
système colonialiste. L'historien Pierre Nora, professeur à
Oran dans les années 60, évoque un'racisme pied-noir
spécifique ', à la fois violent et paternaliste, un mépris teinté
d'affection. Les années 50 voient l'empire colonial français se
désagréger en Indochine, puis en Afrique du Nord avec les
indépendances du Maroc et de la Tunisie. En Algérie,
l'inquiétude monte d'un cran avec l'amplification des attentats
du FLN, qui gagnent progressivement les grandes villes et
conduisent à la bataille d'Alger. L'OAS est fondée autour de
Jean-Jacques Susini, idéologue du mouvement, au début de
l'année 1961 à Madrid, mais le mouvement trouve ses racines
dans les groupes d'autodéfense apparus dès 1956. Quand
l'OAS comprend que de Gaulle revenu aux affaires va négocier
l'indépendance, ses militants se radicalisent et lancent une
vague d'attentats destinés à faire régner la terreur afin que'la
peur change de camp'et que le gouvernement français
prenne en compte la volonté d'un grand nombre de piedsnoirs
de voir l'Algérie coûte que coûte rester française.

UNE ÉVOLUTION RADICALE
Des liens se tissent en métropole avec d'anciens cagoulards
et des poujadistes. Le 21 avril 1961, les généraux Challe, Zeller,
Salan et Jouhaud tentent un putsch qui échoue. Certains,
comme Salan, rejoignent alors l'OAS. Avec la signature des
accords d'Evian, le destin de l'Algérie semble scellé, mais les
membres de l'OAS, auxquels se sont joints certains officiers,
n'en poursuivent pas moins leur stratégie de terreur en
Algérie, en pratiquant une politique de la terre brûlée
consistant à tout détruire avant un départ de plus en plus
inéluctable. En France, l'OAS s'en prend aux journaux
' ennemis' France-Soir, France Observateur , à des
intellectuels pro-FLN, à des hommes politiques. Certains
membres vont même jusqu'à imaginer l'enlèvement de Brigitte
Bardot ! Par deux fois, l'OAS tentera d'assassiner Charles de
Gaulle, au Petit-Clamart, puis au mont Faron à Toulon. En
France, quarante-quatre condamnations à mort sont
prononcées contre des membres de l'OAS. Quatre d'entre
elles auront lieu, les autres étant commuées en peines de
prison. Beaucoup choisiront l'exil en Espagne, du côté
d'Alicante, et en 1968, par volonté d'apaisement, de Gaulle
prononcera une amnistie générale.
Jean-Philippe Renouard

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR FRANÇOIS MARGOLIN
Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?
François Margolin : Elles sont de deux ordres. Il a fallu
convaincre ceux qui avaient fait partie de l'OAS de parler, car
c'était finalement la première fois qu'ils le faisaient de manière
aussi précise, en particulier les terroristes de base du
mouvement, qui sont aujourd'hui de paisibles retraités sur la
Côte d'Azur. La deuxième difficulté était de produire un tel film
dans le contexte de l'année de l'Algérie. Pour nous, il s'agissait
de dépasser l'histoire officielle, d'aller vers une histoire plus
complexe, qui a causé plus de dégâts qu'on ne le croit dans
les mentalités de tous bords.
Ces hommes ne semblent éprouver aucun regret...
F. M. : Il est effectivement assez terrifiant de constater qu'ils
n'ont pas de regret. C'est quelque chose à quoi on ne
s'attendait pas du tout. Il était parfois difficile d'écouter certains
témoignages. Mais notre but était aussi d'avoir une réflexion sur
le terrorisme aujourd'hui, de tenter de comprendre pourquoi ils
ont fait cela. Le combat pour rester sur la terre où ils étaient nés,
je ne dis pas que je le partage, cependant je le comprends.
Mais comment d'une cause qui peut apparaître à un moment
honorable on bascule dans une cause indéfendable... c'est un
peu l'objet du film.
Propos recueillis par Jean-Philippe Renouard
Société de programmes France 5
Nature de production Pré achat de droit de diffusion
Producteurs Commanditaire, Issy les Moulineaux : France 5, 2003 ; Producteur exécutif, Paris : Margot Communication, 2003
Extension géographique National
Couleur Couleur
Version Version Longue
Doc. d'accompagnement Droits d'auteur;Résumé
Sélection DL O
Numéro DL CL T 20030629 FR5 16h
Base Dépôt Légal TV
Fonds France 5 Production
Titre matériel [Journée de programme France 5 du 29 juin 2003]
Numéro ISAN 0000-0001-6543-0000-3-0000-0000-S