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ID Notice 1210205.001
Titre propre Sommes nous en liberté surveillée
Titre collection La marche du siècle
Chaîne de diffusion France 3
Date de diffusion 15/09/1999
Jour mercredi
Statut de diffusion Première diffusion
Heure de diffusion 20:54:15
Heure de fin de diffusion 22:51:37
Durée 01:57:22:00
Thématique Société ; Information
Genre Magazine ; Reportage ; Interview entretien
Type de description Emission composite
Public destinataire Présence d'un public in situ
Générique REA,Duchène Pascal ; PRE,Field Michel ; PAR,Cauvin Céline ; PAR,Chausserie Isabelle ; PAR,Deulin Laurent ; PAR,Deulin Jocelyne ; PAR,Boyer Joël (secrétaire général de la CNIL) ; PAR,Stim Bernard (Conseiller d'Etat) ; PAR,Leclerc Henri ; PAR,Virilio Paul ; PAR,Samalens Christine (avocate) ; PAR,Moudenc Jean Luc (conseiller municipal de Toulouse) ; PAR,Mathieu Serge (homonyme dir adjoint circulation à Toulouse) ; PAR,Aeschimann Manuel (maire d'Asnière sur Seine) ; PAR,Le Roux Bruno ; PAR,About Nicolas ; PAR,Prévost Bernard (avocat) ; PAR,Angeli Claude ; PAR,Astor Philippe (journaliste) ; PAR,Thiel Gilbert (juge d'instruction) ; PAR,Mandelkern Dieudonné (président de la CNEIS) ; PAR,Comte Antoine (avocat) ; PAR,Maitre Serge (secrétaire général Afub) ; PAR,Frisulli Jean Louis (syndicaliste sud PTT) ; PAR,Gonzales Yolande (factrice) ; PAR,Cabrera Dinorino (pdt syndicat des médecins libéraux) ; PAR,Criton Jean (directeur général Banque populaire) ; PAR,Migaud Didier ; PAR,Chiquelin Jean Jacques (journaliste) ; PAR,Lacoste Pierre (ancien directeur DGSE) ; PAR,Spender Christiane (consultant marketing) ; PAR,Ostian Jean Marie (avocat) ; PAR,Faye Serge (ancien président prud'hommes de Paris) ; PAR,Ménage Gilles ; PAR,Barril Patrick ; PAR,Marion Pierre (ancien directeur DGSE)
Descripteurs société ; liberté ; économie ; sécurité ; surveillance ; système de surveillance ; technologie (nouvelle) ; espionnage ; fichier ; secret ; vie quotidienne ; vie privée
Descripteurs secondaires écoute téléphonique
Chapeau Le premier numéro de la deuxième série de l'émission désormais présentée par Michel FIELD dans un nouveau décor, est consacré à la surveillance dont on fait l'objet chaque jour. La vidéo surveillance, l'utilisation de mouchards, la surveillance au travail ou l'espionnage sont en forte augmentation et risque de restreindre chaque jour un peu plus notre liberté. Outre des reportages, des invités en plateau nous font part de leurs constats et de leurs craintes pour l'avenir.
Résumé documentaire - Michel FIELD commence l'émission en ayant une pensée pour son prédécesseur Jean-Marie Cavada et en présentant sa philosophie.
- Reportage : la co-surveillance : A St Pierre du Perray, un office HLM a installé chez ses locataires un système de surveillance. Des caméras disposées dans plusieurs endroits stratégiques de l'immeuble permettent à chaque locataire via son poste de télévision de surveiller les allées et venues dans l'entrée de l'immeuble et dans le parking. Des habitants : Céline CAUVIN, Isabelle CHAUSSERIE, Laurent et Jocelyne DEULIN avouent être satisfaits du système et en demanderaient même encore plus.
- Sur le plateau, Joël BOYER, secrétaire général de la CNIL, explique que les textes sont lacunaires en matière de vidéo-surveillance et réagit au reportage. Il décrit le rôle de la CNIL en matière de réglementation. Bernard STIM, conseiller d'état, estime que l'état a un rôle de médiation à jouer dans un monde où les libertés sont sans cesse en évolution. Henri LECLERC, président de la ligue des droits de l'homme, dénonce cette irruption dans la vie privée. Paul VIRILIO, sociologue, parle quant à lui de délation optique et estime que ces attitudes ne vont pas renforcer la sociabilité des habitants.
- Reportage : les villes ne sont pas en reste côté vidéo-surveillance. Deux avocates toulousaines nous entraînent dans la ville rose à la rencontre des caméras de surveillance. Après un passage en préfecture pour obtenir la liste des lieux observés, Christine SAMALENS remarque que les endroits surveillés ne sont pas signalés et se demande qui est derrière la caméra. Jean-Luc MOUDENC, conseiller municipal chargé de la circulation, a la responsabilité de ce système, explique que ces caméras servent à réguler la circulation dans la ville et qu'en aucun cas, les gens ne sont espionner dans leur voiture. Serge MATHIEU, directeur adjoint à la circulation campus trafic, explique dans quels cas les images sont transmises au commissariat de police.
- Manuel AESCHIMANN, maire d'Asnière sur Seine, réagit au reportage en soulignant le désengagement de l'état en matière de sécurité des citoyens. Il refuse le tout noir ou tout blanc mais estime que ces systèmes doivent être utilisés en accord avec la population. Bruno LE ROUX, maire d'Epinay, reste prudent mais reconnaît que la population est demandeuse de sécurité. Il prône le dialogue social et la proximité humaine. Le sénateur Nicolas ABOUT réclame quant à lui que ces images soient renvoyées à la police nationale pour qu'elle en est la responsabilité. Bernard PREVOST, avocat spécialiste du droit à l'image, souligne que le droit est toujours en retard par nature et que le décalage s'amplifie. Claude ANGELI craint qu'on en arrive à une société totalement fliquée. Joël BOYER regrette que ces affaires de vidéosurveillance publique aient été retirées des compétences de la CNIL et explique quels sont les recours des citoyens.
- La télé surveillance n'est pas tout. Beaucoup d'objets du quotidien sont devenus de véritables mouchards et permettent de dévoiler à d'autres personnes ce qu'on peut faire. Un reportage nous donne les exemples du téléphone fixe, du téléphone portable et de l'internet. Philippe ASTOR, journaliste internet, fait une petite démonstration des traces qu'on laisse en consultant des sites web.
- Gilbert THIEL, juge d'instruction, reconnaît que la justice essaie de s'adapter aux techniques modernes mais refuse de dévoiler comment les juges pratiquent. Il explique qu'il porte atteinte aux libertés individuelles mais en a le droit. Dieudonné MANDELKERN, président de la CNEIS, met l'accent sur la traçabilité qui découle des nouvelles technologies. Antoine COMTE, avocat, se sent mal à l'aise et pris dans une immense toile d'araignée. H. LECLERC souligne qu'on peut mettre en place un système de surveillance généralisé par le truchement de ces technologies ce qui peut être terrifiant si on ne respecte pas les libertés individuelles. Serge MAITRE, secrétaire général de l'AFUB, donne l'exemple des fichiers bancaires occultes dénoncés par certains employés. La poste aussi nous surveille, Jean-Louis FRISULLI, syndicaliste sud PTT et Yolande GONZALES, factrice, expliquent comment. Le dr Dinorino CABRERA quant à lui se préoccupe du dossier médical des patients qui figurera sur la carte vitale santé. Jean CRITON, directeur général de la Banque populaire, souhaite réduire ses toiles d'araignées. En fait ce qui est dangereux, c'est l'interconnexion entre les fichiers. H. LECLERC les dénonce et donne l'exemple de la fiscalité, Didier MIGAUD argumente pour défendre l'idée de lutte contre la fraude fiscale et souligne que les garanties suffisantes ont été apportées.
- La surveillance peut aussi sévir dans les entreprises. Jean-Jacques CHIQUELIN, journaliste au Nouvel Observateur, a enquêté sur les méthodes de recrutement d'un laboratoire pharmaceutique et nous livre ses conclusions. Un témoin caché qui a participé à ces recrutements, explique le procédé, le but étant d'embaucher des gens en fonction de leurs opinions politiques. Parmi ces recruteurs et ses enquêteurs figurent d'anciens du renseignement. L'amiral Pierre LACOSTE explique qu'il y a toujours des gens qui échappent au contrôle et reconnaît qu'il y a des gens qui essaient de vendre leur savoir faire. Christiane SPENDER, consultant marketing, raconte comment elle a été la victime du choix professionnel de son mari. Jean-Marie OSTIAN, son avocat, rend compte de la procédure qu'il a engagé avec sa cliente. Serge FAYE, ancien président des prud'hommes, explique le travail de ce tribunal pour éviter ce genre de dérives.
- Reportage : un montage de documents d'archives propose de revenir sur les grandes affaires d'écoutes téléphoniques : 1973 écoute du Canard enchaîné, 1990 écoutes de la mairie de Paris, 1993 écoutes de l'Elysée, 1993 l'Elysée n'écoute rien, 1994 les renseignements généraux écoutent le parti socialiste, 1995 l'affaire Schuller MARECHAL.
- Claude ANGELI trouve ce montage excellent et remarque que les écoutes ne touchent pas uniquement les opposants et cite quelques exemples. Gilles MENAGE, auteur de "l'Oeil du pouvoir" se souvient de la violence de la réaction de François MITTERAND lorsqu'il l'avait interrogé et explique que tout pouvoir a besoin d'une zone de secret. Mais il faut que l'autorité politique en assume la responsabilité. L'amiral LACOSTE est d'accord pour dire qu'il y a un droit au secret mais refuse que celui-ci soit celui du prince et non celui du pouvoir. Il parle de dérive.
- Reportage : Patrick BARRIL montre comment au sein d'une entreprise il procède pour trouver les systèmes d'espionnage qui auraient pu être introduit.
- Pierre MARION, ancien directeur de la DGSE, explique que ces services ont aidé dans les années 80 les acteurs économiques à rechercher des informations. Nicolas ABOUT demande qu'un contrôle parlementaire soit instauré et souhaite que les mondes du renseignement et politique se respectent.
Le fichier ADN est un autre problème. Le juge THIEL en est partisan mais émet aussi quelques réserves.
Société de programmes France 3
Nature de production Coproduction
Producteurs Producteur, Paris : France 3, 1999
Extension géographique National
Couleur Couleur
Sélection DL O
Numéro DL DL T 19990915 FR3 008.001
Base Dépôt Légal TV
Fonds France 3 Production
Titre matériel Sommes nous en liberté surveillée